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Mobilisation inédite, solidarité panafricaine, espoir d’un renouveau souverainiste : la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso dépasse désormais les frontières nationales. Des jeunes Africains, de plus en plus nombreux, se lèvent pour soutenir les efforts du Capitaine Ibrahim Traoré et de son peuple, apprend-t-on ce samedi 19 avril 2025 de l’Agence d’information du Burkina. Créé en 2023 par le président du Faso, le Fonds de soutien patriotique (FSP) est devenu l’un des piliers de la stratégie burkinabè contre le terrorisme. Il permet d’équiper les forces engagées au front, de soutenir les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et de renforcer les moyens des Forces de défense et de sécurité (FDS). En 2024, ce fonds a permis de collecter plus de 175 milliards de francs CFA, contre 99 milliards en 2023. Et dès le premier trimestre 2025, plus de 33 milliards ont déjà été mobilisés. Partout sur le continent et dans la diaspora, des jeunes répondent à l’appel. À Bouaké (Côte d’Ivoire), Herman Tonoukouin, un Béninois admiratif de la vision d’Ibrahim Traoré, a remis 150 000 FCFA au consul du Burkina. Depuis le Canada, Fèmy Fagla a contribué à hauteur de 1 000 dollars canadiens (environ 420 000 FCFA). À Dakar, la Camerounaise N’Tabé Edith Egebe a versé 300 000 FCFA. Des dons symboliques, mais puissants. Tous expriment une même conviction : le combat du Burkina est celui de l’Afrique. « Le Burkina Faso n’est pas seul dans sa lutte contre le terrorisme », a affirmé Saïdou Maïga, ambassadeur burkinabè au Sénégal. Grâce à cet élan populaire et transfrontalier, le pays s’est doté en quelques années d’équipements militaires modernes et d’outils technologiques adaptés. Les conditions de vie et d’action des FDS et des VDP se sont nettement améliorées. Contrairement à certaines idées reçues, les VDP ne sont pas des milices, mais des citoyens volontaires, engagés aux côtés de l’armée pour défendre leur terre et leurs familles. Au-delà de l’argent, c’est un message de souveraineté, de dignité et d’unité africaine qui s’exprime. Loin des discours fatalistes, la jeunesse s’implique, se mobilise, et revendique un modèle africain de résilience. « Je veux devenir VDP pour combattre aux côtés du Capitaine Ibrahim Traoré et défendre l’Afrique », déclare Herman Tonoukouin, enthousiaste et prêt à s’engager. Dans un contexte où le Sahel est fragilisé, le peuple burkinabè, principal bailleur de cette guerre imposée depuis 2015, montre la voie d’un réveil africain. Par l’enrôlement massif, les dons, le soutien moral et l’adhésion populaire, il incarne un espoir de renaissance collective. KM

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