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Ci-dessous le communiqué intégral du ministre de la Défense, Mahamadou SANA, dénonçant une tentative de coup d'État planifiée le mercredi 16 avril dernier et qui a été déjouée grâce aux renseignements militaires. Le communiqué livre tous les détails sur cette opération manquée et cite la Côte d’Ivoire ainsi que l’implication de religieux burkinabè.   Communiqué   Il y a quelques semaines de cela, les services de renseignement ont intercepté plusieurs communications entre un individu et des chefs terroristes portant sur des détails des positions des forces de défense et de sécurité intérieure, des volontaires pour la défense de la patrie, ainsi que sur les opérations militaires. Après analyse technique approfondie, l'individu est identifié au nom de Bahari Abdrahamane et se trouve être un officier de force armée burkinabé. Il est identifié appartenant au bataillon de justice militaire. La recherche d'informations sur lui dans son corps d'appartenance va permettre aux agents de renseignement de découvrir que l'officier est en situation d'absence irrégulière depuis quelques semaines et fait l'objet de procédures pour désertion. La surveillance des communications du lieutenant déserteur, Bahari Abdrahamane, va donner des liens supplémentaires qui vont intéresser les services de renseignement, notamment avec un officier de force armée du nom de Compaoré Joani, un ancien sous-officier de l'armée burkinabé du nom de Zerbo Laoko, un officier en service au centre intégré des opérations du Burkina Faso, le commandant Ouédraogo Frédéric, un officier des forces armées en stage dans un pays européen mais déserteur depuis un bout de temps et ayant rejoint Abidjan du nom de Kaboré Constantin. Le travail minutieux des services de renseignement va révéler un grand complot en préparation contre notre pays dont le but ultime est de semer le chaos total en vue de placer le pays sous tutelle d'une organisation internationale à mesure de reprendre le contrôle dans dix ou vingt ans selon les instigateurs. Des informations sensibles ont été passées aux terroristes en vue d'accentuer les attaques contre les forces combattantes et les civils dans le but de susciter la révolte contre les autorités. Aussi, d'autres stratégies ont été développées pour désorienter les services de renseignement afin de les amener à faire des arrestations massives au sein des forces de défense et de sécurité intérieures et espérer ainsi créer des frustrations et un sentiment de peur. La manipulation est menée également à travers des messages diffusés pour susciter injustement certains et d'autres messages envoyés à des chefs de corps pour leur faire peur en indiquant qu'ils seront arrêtés, car étant sur une soi-disant liste noire. Des leaders religieux et coutumiers ont été sollicités pour convaincre certains officiers de s'engager dans cette mission funeste. Ce fut le cas malheureusement du capitaine Ouédraogo René David, en fuite actuellement. Dans le même ordre d'idée, des VDP ont été contactés pour démoraliser leurs camarades et de l'argent leur a été envoyé pour cette basse besogne. Tous ces stratagèmes perfides ont été développés dans le seul but de déstructurer l'armée et semer le chaos. Les services de renseignement ont suivi la manœuvre qui devrait aboutir, selon le plan des comploteurs terroristes, le mercredi 16 avril 2025 à un assaut sur la présidence du FASO par un groupe de soldats recrutés par les ennemis de la nation. Cet assaut devrait être mené au même moment que plusieurs attaques terroristes d'envergure pour occuper les vecteurs aériens à défaut de pouvoir les détruire au sol. Quelques jours avant la mise en œuvre de ce projet diabolique, des VDP et soldats patriotes se sont présentés dans plusieurs services, notamment au renseignement et à la présidence du FASO, pour dénoncer le coup en préparation. Ces dénonciations se sont poursuivies jusqu'au mardi 15 avril 2025 et ont permis d'arrêter des cerveaux de la manœuvre à Ouagadougou et d'autres en fuite vers la Côte d'Ivoire. Il faut noter que les cerveaux à l'extérieur du pays sont tous localisés en Côte d'Ivoire, y compris le nommé Bahari Abdrahamane. Le complot se poursuit activement depuis leur centre des opérations à Abidjan, avec pour objectif de semer le chaos au Burkina Faso avant le mois de juin. Les services de renseignement poursuivent leurs actions de surveillance et tiendront l'opinion nationale au courant de toute évolution de la situation. Plusieurs autres personnes impliquées sont suivies et assumeront les conséquences de leurs actes le moment venu. Nous invitons les populations à rester sereines et vigilantes et à signaler toute activité suspecte. Quant aux vaillantes forces combattantes, nous les encourageons à poursuivre leur mission avec détermination tout en restant vigilantes.   La patrie ou la mort, nous vaincrons.   Retranscrit par F.B

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