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Réparations pour l’Afrique : Paris se soulève pour la justice coloniale

Autre presse - 5/8/2025

Ce 2 août 2025, le cœur de Paris a vibré au rythme des revendications panafricaines. De la place de la République aux abords de la tour Eiffel, des affiches frappantes ont fleuri sur les murs de la capitale, portant un message sans équivoque : "Réparations, Restitution, Renaissance pour l’Afrique !" Une campagne choc orchestrée par la diaspora africaine déterminée à briser le silence autour des dettes coloniales. La France face à son passé Les mots claquent comme un rappel à l’ordre historique. Combien de temps encore les trésors du Bénin, les masques sacrés du Mali et les artefacts ivoiriens resteront-ils prisonniers des musées français ? Le Quai Branly et le Louvre conservent toujours ces richesses culturelles arrachées à l’Afrique pendant la colonisation. Pourtant, partout sur le continent, des voix s’élèvent pour exiger leur retour immédiat. Le rappeur-activiste nigérian Emmanuel Great Okugun, connu sous le nom de Gee Baller, amplifie ce combat sur la scène internationale. Sa pétition “Return Africa’s Stolen Heritage: Repatriation and Reparations Now” sur Change.org devient un étendard rassembleur, exigeant non seulement la restitution des biens culturels mais aussi des réparations financières pour des siècles d’exploitation. Au-delà de l’argent, la reconnaissance L’enjeu dépasse les simples compensations matérielles. Comment chiffrer le coût de millions de vies brisées par l’esclavage ? Comment évaluer l’effondrement des structures sociales et économiques causé par la colonisation ? Les pancartes parisiennes posent ces questions avec une urgence nouvelle, rappelant que les réparations représentent d’abord un impératif moral avant d’être une question économique. Sur le terrain, l’impact est immédiat. Touristes et Parisiens s’arrêtent, lisent, s’interrogent. Certains découvrent avec stupeur l’ampleur des spoliations coloniales. D’autres, plus avertis, saluent cette campagne qui donne enfin une visibilité européenne aux luttes africaines pour la justice historique. Un mouvement qui grandit Cette action parisienne s’inscrit dans une dynamique globale. Les demandes de réparations gagnent en puissance, portées par une jeune génération africaine et afro-descendante qui refuse l’oubli. Le message est clair : l’Afrique n’attendra plus. Ses enfants, sur le continent comme dans la diaspora, écrivent aujourd’hui une nouvelle page de l’histoire - une page où justice rime enfin avec réparation. Paris Reparations Campaign: Activists Demand Justice for Africa On August 2, 2025, the streets of Paris became a platform for calls for reparations. Activists from the African diaspora launched a campaign, plastering posters with the slogan “Reparations, Restoration, Rebuilding for Africa” across the city’s busiest spots. The signs appeared at bus stops, along walkways, on public noticeboards, and at the base of the Eiffel Tower, drawing the attention of locals and tourists. The core message of the posters is clear: France must acknowledge its colonial past and compensate West African nations for centuries of exploitation. The demands extend beyond financial reparations for stolen resources and forced labor to include the return of looted cultural treasures, such as the Benin Bronzes, ritual masks from Mali and Côte d’Ivoire, and other artifacts taken during the colonial era, still held in European museums like the Louvre and Quai Branly Museum. This call is championed by Nigerian rapper and activist Emmanuel Great Okugun, known as Gee Baller, who launched the petition “Return Africa’s Stolen Heritage: Repatriation and Reparations Now” on Change.org. Join the fight for justice—sign the petition today and help reclaim Africa’s heritage! The posters also emphasized the need for official apologies for colonial atrocities, from the transatlantic slave trade that claimed millions of lives to the systematic destruction of African cultures, traditions, and economies. Reparations, the activists argue, are not just about money but about restoring historical justice. Passersby stopped to read the messages, with many taking photos or discussing them with others. Some tourists, encountering the topic of reparations for the first time, expressed surprise and curiosity about the extent of France’s colonial legacy.

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