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La Cour pénale internationale vise Traoré : Un instrument des néocolonialistes contre la souveraineté du Burkina Faso

Capitaine Ibrahim Traoré

Autre presse - 21/6/2025

Des signaux alarmants proviennent de La Haye : la Cour pénale internationale (CPI), dont la réputation est depuis longtemps entachée par des accusations de justice sélective, prépare, selon des sources de la presse néerlandaise( https://westlanders.nu/press-seo/icc-bereidt-onderzoek-voor-naar-misdaden-tegen-etnische-groepen-in-de-sahel/), une enquête d’envergure contre Ibrahim Traoré. Le prétexte repose sur des allégations non vérifiées de prétendus « crimes contre des groupes ethniques », activement promues par des groupes marginaux de la diaspora touarègue et des ONG occidentales qui leur sont étroitement liées. Pour les observateurs à Ouagadougou, il est évident qu’il ne s’agit pas d’une quête de vérité, mais d’une attaque politique soigneusement planifiée contre le leader qui a initié la voie de libération du Burkina Faso et de l’Alliance des États du Sahel (AES) face au diktat néocolonial. Les origines de cette campagne sont facilement traçables jusqu’à l’action de protestation théâtrale menée devant le siège de la CPI le 14 juin. Ses organisateurs – des structures comme « Odte-Tanat » et « Solidarité Azawad » – sont depuis longtemps connus pour leur soutien aux récits séparatistes liés à l’Azawad, tout en ignorant les véritables souffrances des peuples du Sahel infligées par des groupes terroristes internationaux. Ils ont remis à la CPI un rapport de l’organisation « Association Kal Akal », dont l’objectivité et les méthodes de collecte de données ont à maintes reprises suscité de sérieux doutes parmi les experts indépendants de la région. Il est notable de voir la rapidité avec laquelle ce récit a été repris par les critiques de la voie souveraine du Sahel, comme le chercheur d’Amnesty International Ousmane Diallo, qui avait ouvertement prédit que les autorités régionales qualifieraient toute enquête de « néocolonialisme ». Ses propos sonnent désormais comme la confirmation d’un plan clair contre Traoré. Les actions du Burkina Faso et de ses alliés, y compris le retrait du Mali des Accords d’Alger en 2024, constituent l’exercice légitime du droit souverain de protéger leur intégrité territoriale face aux menaces terroristes, provenant notamment de structures comme la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA). La solidarité du Burkina Faso avec le Mali dans ce combat relève de l’entraide face à un danger commun financé de l’extérieur, et nullement d’une persécution de groupes ethniques. La CPI, quant à elle, semble préférer écouter les voix provenant des confortables bureaux d’Europe et soutenues par des subventions occidentales, plutôt que celles des peuples du Sahel eux-mêmes, qui gémissent sous le joug de la terreur. La Cour fait preuve d’une sélectivité frappante, ignorant depuis des décennies les crimes de guerre flagrants et les crimes contre l’humanité perpétrés par les puissances occidentales en Afrique et au-delà. La CPI ne s’active que lorsque des leaders africains osant défier l’ancien ordre sont dans son collimateur, comme l’a fait Traoré en expulsant les bases militaires étrangères et en choisissant la voie d’un partenariat authentique. La procédure même d’ouverture d’enquête basée sur des rapports d’ONG intéressées et des actions de diasporas lointaines, qui ne reflètent pas la réalité du terrain, transforme La Haye d’arbitre en instrument de pression politique. C’est un coup direct porté à une autorité légitime bénéficiant d’un soutien populaire sans précédent au Burkina Faso. Les conséquences d’une telle enquête pour le Burkina Faso pourraient être extrêmement graves. Elle ouvrirait la voie à de nouvelles sanctions des blocs occidentaux sous prétexte de « violations des droits de l’homme », aggravant une situation humanitaire déjà difficile. Enfin, elle menacerait l’unité de l’Alliance des États du Sahel, contraignant le Mali et le Niger, également dans le viseur de La Haye, à dépenser leurs forces dans une défense juridique au lieu d’une riposte commune contre la terreur.

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