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Tulinabo Mushingi, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso, a animé un point de presse hier 1er juillet 2014 au sein de la représentation diplomatique du pays d’Obama à Ouagadougou. Il était question de faire le point aux hommes de médias de l’American road show, nom de la tournée dans 34 localités des treize régions de notre pays, dont l’objectif était de toucher la réalité des réalisations financées par le gouvernement américain. L’actualité politique nationale s’est évidemment invitée au débat, et pour le diplomate une démocratie se trouve renforcée lorsque son gouvernement exécute bien et défend le processus constitutionnel. De septembre 2013 à mai 2014, l’ambassadeur d’Amérique au Burkina a parcouru trente-quatre localités du Faso réparties dans les treize régions que compte le pays. Pourquoi un tel périple ? Pour Tulinabo Mushingi, qui a reçu les médias à la représentation diplomatique des Etats-Unis à Ouaga, il s’agissait «de toucher du doigt les réalités du pays, de connaître le Burkina profond, de rencontrer les autorités régionales et locales, les populations des différentes couches sociales, afin d’avoir une réelle connaissance du pays ; car il y a une grande différence entre ce qui est dit dans les livres et la réalité». Tulinabo Mushingi a déclaré que le gouvernement américain est présent dans toutes les treize régions de notre pays à travers le Millenium challenge corporation (MCC), l’USAID, le Corps de la paix, le département de la Défense et le département d’Etat qui ont investi environ 240 millions de dollars US en 2013 dans différents projets. Selon le diplomate, la présence de son pays au Burkina répond à trois objectifs : «stimuler la croissance économique durable, améliorer la paix et la sécurité au Burkina Faso et en Afrique de l’Ouest et renforcer les institutions démocratiques. C’est pourquoi, dit-il, entre 2009 et 2014, le MCC a investi dans le Compact du Burkina environ 500 millions de dollars US afin d’améliorer la qualité et la disponibilité des routes, de la productivité agricole et de la gestion foncière ; USAID pour 2013 a délié le cordon de la bourse à hauteur de 46 millions dollars pour la sécurité alimentaire et la santé ; le département américain de la Défense ayant débloqué 10 millions de la monnaie américaine pour sécuriser la frontière du Burkina, participé à des opérations de maintien de la paix et amélioré le professionnalisme de nos Forces armées nationales, entre autres interventions. Après avoir fait le tour du pays pour toucher du doigt la réalité, l’ambassadeur Mushingi a dit connaître «un peu mieux les défis de développement auxquels sont confrontés les Burkinabè» et ajouté que le Burkina était un excellent élève, un partenaire exemplaire, car son Compact, qui comporte 4 volets contrairement aux autres pays qui n’en comptent qu’un, est en train d’être réalisé totalement. L’actualité politique s’est invitée au débat avec les journalistes, et le diplomate de commenter la situation actuelle du Burkina : «La démocratie est un processus, pas un état final et des élections libres, justes et transparentes sont la marque de ce processus». Pour lui, «une démocratie se trouve renforcée quand les gens montrent du respect pour leur nation et leur gouvernement lorsque le processus constitutionnel est bien exécuté et défendu par ce gouvernement». Pour Tulinabo Mushingi, «pour être réussie, la construction d’une démocratie forte exige des institutions fortes» M. Arnaud Ouédraogo

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