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Profil


Fiche d'identité

Djibrill YipenéBASSOLE

Nom: Djibrill Yipené BASSOLE
Naissance: 30 Novembre 1957
Lieu: Nouna (Burkina)
Nationalité: Burkinabè
Occupation: Envoyé spécial de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) pour le Mali et le Sahel
Autre
fonctions:
Ancien ministre des Affaires étrangères
Politique: Néant
Famille: Marié, père de 5 enfants
Site web: http://bassole.com/
Réseaux
sociaux:
 

Photos

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Politique

Djibrill Yipené BASSOLE
Envoyé spécial de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) pour le Mali et le Sahel


Biographie

Djibrill Yipené Bassolé a été le dernier ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, parvenu à la magistrature suprême du Burkina le 15 octobre 1987 à la suite d`un coup d`Etat, qui a été chassé du pouvoir par une insurrection populaire les 30 et 31 octobre 2014.

Djibrill Bassolé est né le 30 novembre 1957 à Nouna, au Burkina Faso, et a grandi dans une famille très ouverte et généreuse. Il a acquis le réflexe de la générosité auprès de sa mère qui s’occupait de dizaines d’orphelins et a démontré sa volonté de servir sa communauté dès l’âge de 10 ans en devenant aide-soignant aux côtés de son père infirmier.
Sa curiosité pour l’apprentissage le pousse à joindre les rangs des scouts et son sens du leadership l’élève rapidement au statut de chef de troupes et ce, dès l’âge de 17 ans. Il sera également délégué d’établissement au collège Charles Lwanga de Nouna et au camp Prytanée militaire de Kadiogo (PMK)
Connu pour son sens du devoir, sa rigueur au travail, sa patience à faire ramollir une pierre et une capacité d’écoute exceptionnelle, Djibrill Bassolé a un fort intérêt pour la paix, la sécurité et la justice. Il est marié, père de 5 enfants et heureux grand-père d’un petit garçon.
Une carrière de juriste se dessine dès le début de ses études, car Djibrill Bassolé obtient d’abord une licence en droit à la Faculté de Droit de Rabat (Maroc) parallèlement à sa formation militaire, puis une maîtrise en Droit, option judiciaire, à l’Université de Ouagadougou. Ces diplômes universitaires en droit le prédestinent à la gendarmerie nationale où il débuta sa carrière par une formation à l’École Nationale de la Gendarmerie à Abidjan (où il fut major de sa promotion) puis un peu plus tard, à l’Ecole Supérieure de la Gendarmerie à Maisons-Alfort en France. Djibrill Bassolé fut un des meilleurs officiers de police judiciaire que le Burkina ait connu.
Ses études, sa volonté de servir son pays ainsi que le rêve de devenir un officier de la gendarmerie, le pousse à débuter sa carrière dans les rangs de l’armée. Son ardeur et assiduité au travail lui ont permis de gravir rapidement la hiérarchie militaire et occupé successivement de hauts postes de commandement. Il s’est toujours distingué par son leadership qui lui a valu la confiance de tous ses chefs.
Étant profondément désireux d’améliorer l’organisation de la gendarmerie et d’optimiser son rendement, Djibrill Bassolé a organisé et exécuté plusieurs réformes en son sein tout au long de sa carrière à la gendarmerie nationale.
Il a, à cet égard, réorganisé la gendarmerie nationale pour une meilleure implantation territoriale et une capacité d’intervention plus efficace au profit des populations. Il a également conduit des réformes au niveau du statut du personnel et de l’organigramme de la gendarmerie qui a davantage motivé le personnel et accru le caractère opérationnel des unités mobiles et départementales.
Dès 1993, Djibrill Bassolé a été très actif dans la résolution de crises de certains pays de la sous-région. Tout d’abord, en tant qu’Adjoint au Chef d’Etat-Major de la Gendarmerie Nationale, il a fait partie du comité de suivi de l’accord de paix pour le Togo signé à Ouagadougou dont l’objectif ultime était d’organiser l’élection présidentielle d’août 1994. En ce temps, il est spécialement chargé des questions relatives à la sécurité en liaison avec les forces de défense et de sécurité du Togo. Il est également responsable de la coordination des activités des observateurs militaires franco-burkinabè chargés de veiller à la sécurité des élections.
En 1994, Djibrill Bassolé est désigné par le Président du Faso, avec l’ambassadeur Bamba Dembon, pour résoudre la crise Touareg survenue au Niger. Cette médiation a abouti à un accord établissant une paix définitive entre le Gouvernement du Niger et l’Organisation de la Résistance Armée (ORA).
Le 11 janvier 1999, Djibrill Bassolé est nommé Ministre Délégué, Chargé de la Sécurité puis en novembre 2000, Ministre de la Sécurité du Burkina Faso. Il est alors appelé à relever plusieurs défis au plan national, mais également international.
Sur le plan national, il réalisera plusieurs réformes au sein de la police et ce, à la grande satisfaction du personnel. Par exemple, une réforme du statut du personnel a été mise en œuvre afin que le Burkina ait désormais des policiers mieux formés, mieux rémunérés et ainsi plus valorisés.
Djibrill Bassolé a également développé un concept de « police de proximité » qui consistait à permettre aux populations de s’approprier et de s’impliquer dans la gestion de la problématique de la sécurité en étroite collaboration avec les forces de police et de la gendarmerie.
Son intérêt pour une sécurité à long terme l’a également amener à mettre en place des mesures de dissuasion et de prévention sous forme de patrouilles sur les axes routiers afin d’augmenter la vitesse et la capacité d’intervention des forces policières ainsi que d’établir une coopération sous régionale en matière de lutte contre la criminalité transfrontalière organisée.
Sur le plan international, concomitamment avec ses fonctions de Ministre de la Sécurité, Djibrill Bassolé a joué un rôle important lors des résolutions de conflits au Tchad, au Togo et en Cote d’Ivoire.
En 2003, Djibrill Bassolé préside des pourparlers entre le gouvernement de la République du Tchad et le Mouvement pour la Démocratie et la Justice au Tchad (MDJT). Ces pourparlers mèneront à la signature d’un accord de paix à Ouagadougou.
En 2005, il est envoyé à Lomé en tant que Facilitateur du dialogue inter togolais suite à la crise consécutive au décès du Président Gnassimbé Eyadéma. Son travail fut couronné par la signature d’un Accord Politique Global en 2006 au Togo et par la tenue des élections législatives le 14 octobre 2007.
En 2007, Djibrill Bassolé est chargé de conduire les pourparlers de paix entre le Gouvernement ivoirien et les Forces Nouvelles. Les concertations aboutissent à la signature le 04 mars 2007 de l’Accord Politique de Ouagadougou. Il est ensuite chargé du suivi de la mise en œuvre de cet accord historique.
Djibrill Bassolé est nommé Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale du Burkina Faso le 10 juin 2007 comme consécration de ses nombreuses réussites dans le domaine de la prévention et résolution des crises aussi bien au Burkina que dans la sous-région. Cette fonction lui permettra d’être un acteur majeur dans les processus de mise en œuvre et de suivi de différents accords de paix en collaboration étroite avec les partenaires de la communauté internationale.
Dans le cadre du renfoncement de la paix et de la stabilité en Afrique de l’Ouest, il mit un accent particulier sur la coopération et l’intégration entre les Etats. C’est ainsi qu’entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, un traité d’amitié et de coopération est signé renforçant ainsi le processus d’intégration économique de la sous-région en faisant de l’axe Ouagadougou-Abidjan son épine dorsale.
En octobre 2007, les réussites de Djibrill Bassolé ainsi que l’important rôle joué par le Burkina dans la résolution de conflits en Afrique, le pays est élu membre non-permanant du conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2008-2009. À ce titre, le Burkina Faso prendra une part active à la gestion de paix et de sécurité à travers le monde au côté des autres membres du Conseil de Sécurité de l’ONU.
De retour au Ministère des Affaires Etrangères après un séjour de 3 ans au Darfour, Djibrill Bassolé est le Représentant du Médiateur de la CEDEAO pour gérer la crise au Mali en 2012. Il obtint de la junte militaire dirigée par le capitaine Haya Sanogo une déclaration par laquelle il s’engage à restaurer l’ordre constitutionnel et à rejoindre les casernes.
Après la mise en place du gouvernement de transition, Djibrill Bassolé conduit les pourparlers entre le MNLA, Ansar Dine et le gouvernement du Mali. Assisté par la communauté internationale, il obtient la signature de l’Accord Préliminaire en juin 2013.
Il veillera avec les départements ministériels concernés et les organisations spécialisées des Nations Unis, à organiser l’accueil des réfugiés maliens au Burkina Faso de manière à ce que leur arrivée massive ne cause pas de conflits avec les populations locales dus au déficit agroalimentaire de la région.
Le mandat de Djibrill Bassolé en tant que Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale a été interrompu pendant 3 années, soit de 2008 à 2011 pour assurer le mandat de Médiateur en Chef au Darfour. En effet, c’est sur le terrain de la recherche de la paix en Côte d’Ivoire, alors qu’il était Chef de la diplomatie burkinabè, que le Secrétaire Général de l’ONU, M. Ban Ki-Moon et l’Union Africaine l’ont désigné conjointement en juin 2008 pour être le Médiateur dans le conflit au Darfour (Soudan).
Malgré que la crise au Darfour fut extrêmement complexe, délicate et fragile, Djibrill Bassolé a réussi à obtenir la signature d’un Accord de paix le 14 juillet 2011 à Doha au Qatar. Cet accord indique la feuille de route à suivre au niveau du partage du pouvoir, du partage des richesses, des droits humaines, de la justice et la réconciliation, du dédommagement et retour des populations et de la promotion d’un dialogue interne. En autre, un sérieux plan de relance économique est élaboré afin de mettre en place les conditions nécessaires pour stimuler différents secteurs économiques tels que l’agriculture et l’élevage. Ces conditions permettront de réduire la pauvreté et d’assurer une sécurité et une stabilité économique et sociale pour les populations du Darfour. Il est toujours membre du International Follow-up Committee, ce qui lui permet de continuer à contribuer aux efforts de la communauté internationale pour la paix et la stabilité au Darfour.
Djibrill Bassolé est présentement l’Envoyé Spécial de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) pour le Mali et le Sahel. A ce titre, il élabore la stratégie de l’OCI en vue de promouvoir le développement et la sécurité au Sahel et de lutter contre le terrorisme et l’islamophobie. Il reste fortement impliqué dans le processus de paix au Mali.
Candidat à l`élection présidentielle de 2015, Djibrill Bassolé sera recalé par le Conseil constitutionnel à la suite de recours contre sa candidature pour cause d`inéligibilité liée à son appartenance au dernier gouvernement de Blaise Compaoré qui a adopté le projet de loi portant révision de l`article 37 de la Constitution limitant le nombre de mandats présidentiels. Avec le putsch avorté du Général Gilbert Diendéré et des éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), M. Bassolé sera accusé de complicité et arrêté le 29 septembre et sa maison perquisitionnée.
Le 6 octobre, il est transféré à la Maison d`arrêt et de correction des armées (MACA) en compagnie de Gilbert Diendéré après avoir été entendu par le juge d`instruction qui a retenu contre lui 11 chefs d`inculpation. Au nombre d`eux, il y a la haute trahison, l`atteinte à la sûreté de l`Etat, la collusion avec des forces étrangères, meurtres, coups et blessures, destructions de biens, enlèvement et séquestration, enrichissement illicite, etc.



Distinctions et publications

- Ordre de la République, 2e catégorie (Soudan)
- Chevalier de la Légion d’Honneur (France)
- Commandeur de l’Ordre National (BF)
- Officier de l’ordre National (BF)
- Médaille d’honneur Militaire (BF)
- Médaille d’honneur de la Police;
- Médaille Commémorative agrafe “Togo” (BF);
- Médaille Commémorative agrafe “Niger” (BF);
- Officier de l’Ordre National du Lion (Sénégal)
- Commandeur de l’Ordre du Mérite du Niger;
- Officier de l’Ordre National du Mérite (France).
- Commandeur de l’Ordre du Mérite du Gabon
- Officier de l’Ordre du mérite national (RCI)
- Ordre de l’Etoile Brillante avec Grand Cordon (Taiwan)